1 - Le cyberharcèlement : avec l'émergence des réseaux sociaux ou des blogs, la propagation de photos ou de propos insultants et dévalorisants se fait plus rapidement et à large échelle. Ceci peut faire suite à des actes malveillants voire à la publication volontaire et anodine d'une image de la victime, image dont peuvent s'emparer des gens peu scrupuleux.
2 - Les addictions : les jeux vidéos hors ligne ou en ligne, en réseaux peuvent être très addictifs. La publicité pour ces activités est très présente sur les pages internet et très incitative. L'addiction aux réseaux sociaux est également un risque : les adolescents sont très sollicités. Ils ne veulent rien manquer de ce qui se passe sur ces réseaux un peu comme dans la cour de récréation : les photos ou images des uns ou des autres, l'actualité des stars,...
3 - Les prédateurs : il est facile pour les internautes de cache leur véritable identité en jouant de pseudos, en affichant de fausses informations non vérifiables, de publier de fausses photos de profil. Ils peuvent ainsi abuser la fragilité, de la vulnérabilité et de la crédulité des plus jeunes en se faisant passer pour quelqu'un de leur âge. Les récents événements à propos de la radicalisation ou des jeux comme le Blue Whale Challenge en sont des exemples.
4 - La pornographie, les images choquantes ou violentes : internet propose une multitude de sites non appropriés qui peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes et bien au-delà. L'accès à ces sites se fait très simplement depuis un navigateur ou un lien trouvé sur une page, voire depuis un mail. Les jeunes exposés à de telles images doivent en parler à un adulte. Un signalement auprès des services gouvernementaux de tels contenus peut être fait à cette adresse https://www.internet-signalement.gouv.fr. Un logiciel de contrôle parental correctement paramétré peut éviter la visite de certains de ces sites. L'utilisation pour les plus jeunes d'un moteur de recherche sécurisé et non intrusif tel que qwantjunior est souhaitable.
5 - La désinformation : il est très simple de publier des écrits ou des supports sur internet, ce qui en fait sa richesse. Ce qui peut aussi en faire sa faiblesse. Ainsi l'information, vraie ou fausse, validée ou non, se trouve partout sur la toile. Des sites, à visée satirique et humoristique, se sont ainsi spécialisés dans de fausses informations, parodiques ou détournées. D'autres, à visée idéologique ou confessionnel, peuvent volontairement détourner et travestir l'information pour illustrer ou nourrir leurs propos ou propagande. Des sites comme Hoaxbuster permettent de vérifier les informations trouvées sur le net. La théorie du complot se nourrit de cela. Après les attentats en France par exemple, de fausses informations, des rumeurs ont ainsi peuplé la toile.
Le journal propose une rubrique et un outil de vérification des informations : les décodeurs, le décodex.
6 - Les spams, les pourriels, les chaînes de messages, les mails frauduleux : ces courriels sont ce qu'on appelle des mails indésirables : ils propagent soit de la publicité (spams), soit des virus ou logiciels malveillants qui peuvent être programmés pour endommager l'ordinateur, le contaminer ou collecter les données personnelles ou bancaires, voire les mots de passe. Un antivirus et le paramétrage de la messagerie peuvent en éviter la plupart. Il n'est pas rare de voir circuler des chaînes de messages : ces messages à diffuser à un certain nombre de destinataires sous peine de voir se réaliser des événements improbables, ou pour soutirer de l'argent... Là encore la crédulité, la naïveté ou le manque d'esprit critique des plus jeunes (et pas que) peuvent être mis à mal. Les mails frauduleux quant à eux peuvent revêtir l'aspect de mails officiels de certains organismes comme les impôts, EDF, ... pour soutirer des mots de passe ou des coordonnées bancaires, voire de l 'argent à l'insu des internautes. Un exemple de page conseils auprès d'EDF. Des indices permettent d'identifier ces mails : adresse du site, site non sécurisé (http au lieu de https)...
7 - La fraude, le plagiat : et bien sûr, un autre danger facilité par internet est celui de la fraude ou du plagiat. Rien de plus simple que de copier, télécharger puis de transférer du contenu depuis et vers internet. Télécharger des vidéos, des films, de la musique sans rien payer, copier-coller des textes pour rédiger un devoir ou un mémoire sont des atteintes graves au droit d'auteur quand cela est fait sans autorisation.
8 - L'identité numérique : des informations publiées sur internet, en particulier des photos, ce dont sont friands les jeunes, restent sur internet, se propagent et sont très difficiles à supprimer même si on pense l'avoir fait. Ainsi des photos prises à un moment donnée de sa vie, peuvent avoir des répercutions insoupçonnées bien plus tard.